La préface de Gilles-William Goldnadel résume parfaitement l’esprit qui anime cet ouvrage « L’État-nation … est le modèle politique sinon le meilleur, en tous les cas le moins mauvais, à mi-chemin entre la tribu trop petite et l’empire trop vaste ».

L’auteur, Yoram Hazony, non seulement confirme la position adoptée par les américains et les anglais qui avaient connaissance du martyre des juifs et que cette guerre de conquête se poursuit sous couvert du libéralisme derrière lequel se cache un nouvel impérialisme.

Le grand mérite de cet ouvrage est de réhabiliter la famille, le clan, la tribu afin de mieux comprendre cette constante du retour à un système féodal aujourd’hui à l’échelle de la planète sous sa forme moderne le système mafieux dont la finance a été le cheval de Troie.

En outre, cette étude s’inscrit parfaitement dans la ligne tracée par Christian de Brie lorsqu’il publie dans LE MONDE DIPLOMATIQUE le samedi 1er avril 2000 un article intitulé « Etats, mafias et transnationales comme larrons en foire ».

Avec le recul, il n’est pas très difficile de savoir qui sont les suzerains et qui sont les vassaux.

S’il est une leçon à retenir, notamment pour la France, c’est bien de s’inspirer de l’État d’Israël, ce qui confirme que la seule raison d’être de l’État repose sur l’armée et la justice.

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