L’ouvrage d’Emmanuel POINAS constitue tout d’abord une source d’information concernant cette introduction des algorithmes dans la vie judiciaire.

Sous prétexte de contraintes budgétaires et de l’existence d’un contentieux de masse, pour reprendre l’expression d’Emmanuel POINAS, on se dirige vers  » une justice sans jugement et des jugements sans travail ».

Ainsi que le souligne parfaitement l’auteur de l’ouvrage, il s’agit d’un problème politique qui aboutit en définitive à traiter le justiciable comme du bétail, à le priver surtout, quelle que soit l’issue du procès, de la motivation de jugement puisqu’ainsi que le proclamait Jean Claude Woog, avocat du barreau de Paris :

« La motivation, ce sont les excuses du juge à la partie qui succombe«