Combien d’AK 47 récupérées dans les quartiers perdus ?
Quelle lubie a pris les dirigeants actuels de notre pays de chercher à récupérer des armes que nous posséderions ou à les enregistrer? Je devrais plutôt écrire quelle est l’intention de ce gouvernement dans cette opération subite d’ampleur nationale? le prétexte avancé est d’éviter les « accidents domestiques »…Je suis donc amené à supposer que depuis des décennies, il y a eu quantité d’accidents dus à ces armes à feu et que les gouvernants qui se sont succédé, depuis la fin de la guerre d’Algérie, ont été bien insouciants ou peu réfléchis, de ne pas avoir songé à engager une action de cette importance. Elle aurait pu sauver des vies de bons et honnêtes citoyens… Il est vrai que le système d’information sur les armes (SIA) n’avait pas été inventé! Alors bravo à ce gouvernement dont la compétence et la conscience sécuritaire ont permis une telle opération!
Cependant ayant été formé au doute constructif, je me suis interrogé sur l’existence possible d’intentions non-dites. Ainsi, dans ma recherche d’explications profondes je me suis dit que nos armées, ne disposant plus d’armements légers en nombre suffisant pour leur propre dotation, ou plutôt pour en offrir à Noël aux revendeurs ukrainiens, il fallait, en conséquence, faire appel au bon peuple dans une sorte de restituthon. Belle idée! En effet nos artilleurs ayant déjà donné leurs canons, des missiles et toutes sortes d’armement, il ne restait pas grand chose à céder, si nous ne voulions pas nous défaire de tout ou partie de nos modestes 220 chars et encore chuter dans les comparaisons otaniennes. La solution était astucieuse…
L’idée me parut cependant saugrenue. Je sais qu’il faut s’attendre à tout de la part des énarques en place, mais je ne crois pas, finalement, que leur intention ait été aussi subtile.
En réalité cette tentative de récupérer ou de contrôler les armes détenues par les Français est l’expression d’une crainte, d’une angoisse, d’une trouille. Nos oligarques, s’ils ne l’avouent pas, constatent, comme nous, que la situation sécuritaire du pays est au bord de la rupture. Ils ont les chocottes…Ils savent que si la situation explose ils seront amenés à prendre des décisions contraires à leur confortable lâcheté et qu’ils seront désignés comme les seuls responsables.
Des quartiers entiers sont en dissidence. Une émigration incontrôlable, du fait des obligations européennes, déverse des flots de personnes, inassimilables, alimentant la violence des rues. Ces migrants rejoignent leurs coreligionnaires et accroissent la force de l’islam, non seulement dans les zones abandonnées, mais aussi dans l’ensemble du pays. Les Français, face à cette situation, sont arrivés au terme de leur humanisme.
J’écrivais, en 2019, dans Nous gagnerons cette guerre [1]: « Il ne faut pas imaginer que l’affrontement contre l’islam demeurera limité, superficiel et bref, comme une bagarre de cour de récréation. Ceux qui admettent l’inévitable ne doivent pas croire que le moment sera, en fait, un simple et violent rappel à l’ordre et que le cours des choses pourra très vite reprendre, sans grands changements. Ils ne doivent pas faire l’erreur de penser qu’au bilan, il n’y ait que très peu de victimes, en comparaison aux guerres du XXème siècle et à celles du début du siècle actuel, car, à la différence des États-Unis, chez nous, les armes ne seraient pas en vente libre. En réalité les Français sont très armés et, depuis quelques années, les adhésions aux clubs de tir s’accroissent étrangement. Patrice Bouveret, directeur de l’Observatoire des armements, centre français indépendant d’expertise et de documentation, situé à Lyon, avance le chiffre de 20 millions d’armes en France. De son côté, Small Arms Survey, une enquête sur les armes de poing dans le monde, menée par l’Institut des hautes études internationales et du développement de Genève, avance également un chiffre compris entre 18 et 20 millions d’armes à feu. D’après ce classement, la France arrive en septième position dans le monde quant au nombre d’armes rapporté à la population. C’est ce même classement qui place la France au 2e rang des pays les plus armés de l’UE. 32% des Français, posséderaient une arme à feu, soit un Français sur trois. Bien sûr les munitions vont avec! Alors il faut s’attendre à un vrai conflit, d’autant plus qu’une fois le feu allumé les trafics n’auront aucun mal à s’établir pour alimenter la guerre. »
Nous sommes ainsi très loin de l’estimation actuelle des pouvoirs publics qui avancent le chiffre de
5 millions d’armes détenues par des particuliers, comme les chasseurs, les tireurs sportifs, les biathlètes ou les agents de sécurité. Il y aurait au moins 2 millions d’armes détenues illégalement. Cependant, le ministère de l’Intérieur estime « de manière empirique » qu’il y en aurait plutôt cinq ou six millions.
Nous voyons ainsi paraître la raison profonde de cette opération de récupération ou d’enregistrement. Nos courageux gouvernants craignent que les Français finissent par se lasser de l’incapacité de l’État, qu’ils constatent, à assurer sécurité et justice. Ils pourraient être tentés de s’organiser et de se substituer à des pouvoirs publics largement défaillants. Nous courons vers cette solution car les Français ont atteint le seuil de saturation. Les réseaux sociaux l’expriment et les conversations, dans la proximité sociale, témoignent désormais d’une violence, encore contenue, mais bien réelle. Déjà des citoyens se rebellent face à ces malfaisants et font justice eux-mêmes. En se mettant à leur place, en toute honnêteté, nous ne pouvons pas leur donner tort, tant l’absence de la plus élémentaire justice est devenue une scandaleuse évidence.
La France est non seulement envahie, mais subit des blessures sur tout son corps. L’Éducation nationale est sinistrée du fait de la présence hostile de gamins dont l’acharnement anti-français est encouragé, non seulement par les imams et les voyous connus des cités et quartiers, mais aussi par une administration peureuse et sans défense. Notre police est paralysée et les Français constatent que la justice s’avère craintive à l’égard d’une délinquance dans son immense majorité musulmane. Les médias grand-public considèrent jouer le rôle voulu par leurs propriétaires étrangers en disculpant et protégeant cette masse agissante, envahissante, intolérante et dangereuse. En conséquence l’insécurité est partout et notre Patrie s’effondre sous les yeux de ses citoyens démunis.
Les solutions politiques avancées pour la résolution du problème migratoire et islamique sont toutes aussi absurdes les unes que les autres. Ainsi en est-il de la laïcité dont ceux qui en parlent comme d’une clé aux problèmes présents en ignorent la nature et les fondements. Ils en faussent éhontément le sens. Elle n’est que le prolongement du gallicanisme. Elle est un contrat entre l’Église catholique (et accessoirement le protestantisme et le judaïsme) et l’État, établi par une succession de lois, en 1905, certes, mais aussi en 1907, 1908 et après la Grande Guerre. À l’État, la responsabilité citoyenne, à l’Église, celle des âmes. L’islam n’a strictement rien à voir dans ce contrat. Il ne pourrait d’ailleurs pas s’y inclure puisqu’il ne fait pas de distinction entre les pouvoirs spirituel et temporel. Il est de forme théocratique et incite ses fidèles a ne respecter que les lois issues de la charia, elle-même extraite du coran.
Pas plus qu’en Algérie ou ailleurs, l’assimilation- intégration n’a marché et ne marchera. L’islam est une religion immobile, de nature ante-médiévale, à vocation totalitaire, hostile à tout ce qui n’est pas soumis à sa loi. Elle est conquérante et brutale. Cela fait 1400 ans que le christianisme réussit à la contenir, mais cela fait 1400 ans que la guerre dure.
Il est absurde de citer quelques exemples de fusion de musulmans dans la nation pour tenter de dédouaner une majorité islamique vivant en communauté repliée et endoctrinée. Ceux qui sont désormais pleinement français, ont dû faire un effort considérable pour se défaire des chaînes de leur religion d’origine. Souvent d’ailleurs ils sont attirés par le christianisme. Ils ont mon admiration. Tout comme d’ailleurs ceux, davantage déistes que musulmans, qui ne s’attachent qu’aux usages familiaux. Ils appartiennent à une bourgeoisie paisible ou à des familles reconnaissantes à la France de son apport. Ils sont mes compatriotes.
Face à ce désastre civilisationnel, je suis persuadé – je l’ai souvent dit et écrit – que nous courons à un affrontement. Les Français n’ont jamais admis de se laisser déposséder de pans entiers de leur territoire et de voir s’immiscer dans leur vie, des moeurs totalement étrangères aux leurs et parfois en régression avec la haute civilisation qui est la leur. Ils récusent cette acceptation des pouvoirs publics de laisser le sol national transformé en une sorte de peau de léopard, où les tâches sombres ne cessent de se multiplier et de s’agrandir. Je note, en passant, que ces abandons, sont frères des abandons de souveraineté au profit de l’organisation européenne.
Jusqu’à présent les Français ont fait montre de patience; mais l’impunité de ceux qui, en vertu de leurs propres règles, les menacent, les volent, les humilient, les violent, les assassinent, les a lassés. Les Français craignent pour leur famille et leur façon de vivre. Ils éprouvent un sentiment d’abandon et de tromperie de la part des gouvernants. Ils en parlent entre-eux, mais disent de plus en plus haut: ça suffit!
Plongeons nous dans l’histoire; nous y verrons que notre peuple peut s’enrager et modifier le cours des choses.
Alors oui, ces gens au pouvoir peuvent craindre une réaction populaire armée; mais ce n’est pas en demandant aux citoyens de se dessaisir des armes qu’ils détiennent qu’ils éviteront cette guerre. Les Français ont compris la manœuvre et seulement 150 000 armes ont été abandonnées. C’est bien sûr insignifiant. Dans ce lot, je serais curieux de savoir combien d’armes proviennent des banlieues islamisées…
Malgré leurs efforts, ceux qui occupent des fonctions éminentes à la tête de notre État, auront bien du mal à désarmer le peuple. Chacun comprend bien que, dans le contexte présent, il en serait bien plus vulnérable. Il va, aussi, devenir de plus en plus risqué, pour eux, de laisser propager les dérives morales, religieuses et sociétales que subit déjà le pays. Les dirigeants actuels pourraient être accusés de collusion…
Peut-on imaginer un changement « radical » de comportement politique chez ceux qui ont accédé aussi douteusement au pouvoir et n’ont pas tenu compte, jusqu’à ce jour, de leur piètre légitimité? Il est juste temps, encore, qu’ils se positionnent du côté du peuple français. Il leur pardonnera, peut-être, leur passé de défaillances et de faiblesses.
Henri ROURE
[1] Henri Roure: Nous gagnerons cette guerre; analyse des causes, moyens et modalités dans l’affrontement possible avec l’islam. éditions Ed2A, Nov 2019
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