Sous le règne de la finance criminelle, tel aurait pu être le titre de cet essai. Cependant cette arme non conventionnelle que représente la finance avait toujours été le nerf de la guerre, ne serait-ce que pour aiguiser les appétits et accaparer les richesses des vaincus : aussi, la finance criminelle a réuni sur ce champ de bataille à l’échelle de la planète de nouveaux belligérants qui ne souhaitent ni apparaître, ni assumer les actes criminels qu’ils commettent. Sans doute est-ce cela la plus grande différence avec toutes les guerres qui ont endeuillé les familles jusqu’au XIXe siècle. C’est pourquoi le citoyen doit devenir juge et soldat, apprendre à identifier l’instigateur derrière le commanditaire et l’exécutant et promouvoir les institutions qui soient à la mesure de ces enjeux. Parce que cette nouvelle forme de guerre a produit une nouvelle forme d’esclavage, cet apprentissage et le passage à l’action sont devenus vitaux.

Roland Sanviti est avocat au barreau de Paris. Il est l’auteur de deux ouvrages, Essai sur la démocratie au pouvoir et L’avocat face à deux mondialisations : les entreprises et les mafias, parus respectivement en 1994 et 2001, ainsi que de nombreux articles publiés dans la revue Humanisme et Entreprise, et dans la revue Entreprise Éthique du Cercle d’éthique des affaires. Il est aussi, avec Laurent Hincker, le fondateur du prix Giovanni Falcone, qui honore chaque année une personne physique ou morale pour son engagement contre toutes les formes d’organisations criminelles afin de promouvoir la réforme de l’institution judiciaire à la mesure des enjeux auxquels se trouve confrontée la démocratie.

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